Résumé
À travers les lignes de cet article, les auteurs souhaitent illustrer l’évolution de Boscoville, berceau de la psychoéducation, qui nonobstant ses différents mandats au fil des ans, a su garder sa mission sociale envers les jeunes du Québec. Dans la première partie, les auteurs décrivent la naissance de Boscoville en tant que camp d’été, puis la transition vers la mise en place d’un centre permanent pour jeunes en difficultés au cours des années 50. On y peint notamment la contribution de différents acteurs qui ont participé à la naissance de la psychoéducation tels que le père Albert Roger et Gilles Gendreau. Dans la seconde partie, les auteurs illustrent la transition de Boscoville vers une organisation à but non lucratif visant à développer des pratiques d’interventions novatrices. On y découvre la contribution de Gilles Gendreau, de Marc Leblanc et de Jacques Dionne dans le développement d’un nouveau savoir-faire en collaboration avec les centres de réadaptation, ainsi que l’ouverture de l’organisation sur les milieux de la petite enfance, scolaire et communautaire. La troisième et dernière partie de l’article élabore sur la plus récente phase d’évolution de Boscoville. On y décrit le passage vers une nouvelle manière de travailler en collaboration avec différents chercheurs et les milieux terrain. La méthode de travail de l’équipe de Boscoville est décrite dans son désormais rôle central pour le développement des meilleures pratiques, mais également pour le soutien des milieux dans l’adaptation et l’application de ces contenus. On peut y lire également différentes rétroactions des milieux d’interventions travaillant en collaboration avec Boscoville. Finalement, les auteurs décrivent les perspectives d’avenir pour continuer de contribuer au bien-être des jeunes du Québec.